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Brune aux traits fins et à la peau pâle. Elle mesure 175 cm et pèse 60kg. Elle a été généreusement pourvue au niveau de la poitrine mais ce sont les seules courbes décelables sur son corps très, trop, fin.

Elle n'a pas réellement de style vestimentaire, elle porte tout ce qu'il lui plait. Ca peut aller du gothique au classique. Ayant été trop longtemps censurée que ce soit par ses parents ou ses différents patrons, elle ne pensait qu'à une chose, se faire plaisir. Cela passait par le physique comme par ses relations, d'un soir le plus souvent.

Elle adore faire la fête et arbore son plus beau sourire au quotidien. Mais il ne faut pas s'y méprendre, Lallouh a aussi un caractère bien trempé. D'où elle vient, il fallait savoir se défendre. Elle a toujours une arme sur elle, un canif. Elle l'avait volé à un client un peu trop possessif en des circonstances peu élogieuses.

Elle n'a pas encore bien conscience de ses pouvoirs. Elle ne s'était évaporée qu'une seule fois à 18 ans et s'était persuadée qu'il s'agissait des effets d'une nouvelle drogue.
De même pour le vol, elle cru un jour qu'elle s'élevait dans les airs, mais elle planait trop pour croire que cela s'était réellement produit.

Au Mexique, la prise de drogues était régulière, ca allait avec le boulot. Elle n'avait pas besoin d'en acheter, la plupart du temps les clients en fournissaient. Ca avait ses bons cotés.

Née d'une mère Française islamiste et d'un père Japonais néonazi (oui, c'est possible)à Lyon, Lalloulah connu une enfance troublée entre antisémitisme et prières quotidiennes. Elle était divisée entre mosquée et réunions secrètes. Son père désirait un fils qui le suivrait jusqu'au bout du monde, clamant ses idées qui devraient être révolues. Sa mère, quant à elle, la traitait de pute à chaque fois qu'elle refusait de cacher son visage.
Elle, elle ne rêvait que d'aventures. De partir loin de ces principes intolérants.
C'est à l'âge de 15 ans qu'elle rencontra deux de ses prétendants. L'un était musulman, d'une trantaine d'années et l'autre, fils d'un compagnon de son tendre padre, de 22 ans. Elle avait le choix, pour une fois, entre doctrine et doctrine gérontophile.

Elle n'avait qu'une semaine après les rendez-vous pour se décider. Heureusement pour elle, ses parents peu confiants des banques, cachaient une bonne partie de leur argent chez eux.
Elle attendit que ses parents quittent la maison et elle saisit la moitié du pactole, soit  vingt-cinq mille euros. Armée de son sac à dos, elle se dirigea au plus vite à l'aéroport.
Arrivée sur place, elle acheta des magazines de voyage dans une boutique. Elle les feuilleta une bonne demie heure et se décida pour le Mexique. Personne ne viendrait la chercher là-bas. Elle pourrait commencer une nouvelle vie, loin de ses bourreaux.

Cela faisait six ans qu'elle était au Mexique. Depuis son arrivée, elle avait travaillé comme serveuse, gogo danseuse et dû même se prostituer par moments. Elle préférait se faire payer plutôt que de se faire violer gratuitement. Les patrons étaient tous les mêmes, une petite blanche, jolie et paumée, c'était une source de revenus certaine. Et comme, au départ, elle ne parlait pas un mot d'espagnol, son corps était malheureusement devenu son seul outil de travail. Mais elle n'avait pas quitté sa famille pour devenir à nouveau l'esclave de quelqu'un.
Durant six ans, elle encaissa les coups et les crachas. Ne dépensant presque rien. Elle travaillait la nuit, et se reposait le jour au soleil. De temps en temps un arrêt dans des hôtels miteux était obligatoire mais elle veillait sur son butin.

Et la voilà, à 21 ans. La majorité universelle. Elle rêvait de stabilité dans sa vie de dépravée. Les clients qu'elle préfèrait, étaient des touristes anglais. Elle avait passé beaucoup de temps avec certains d'entre eux pour apprendre leur langue. Son passeport était encore valable six mois, elle devait faire au  plus vite. Elle se redirigea vers Paris et dans la même journée, fit le même topo que lors de son premier départ. Elle acheta des magasines et s'arrêta sur l'Ecosse. Un pays meurtri par la guerre et qui tentait de se reconstruire, tout comme elle. Le point central de cette guerre avait été Aberdeen. C'était parfait.
A nouveau munie de son sac à dos, elle prit le premier vole pour sa nouvelle vie.

Ayant fréquenté beaucoup de musiciens, arrivée sur place elle s'acheta une guitare, loua une chambre dans un hôtel et se fit embauchée comme musicienne dans un petit bar de la vieille ville.
Quand elle jouait, elle était sans retenue, se laissant porter par les notes. Cela plaisait beaucoup au patron et attirait les clients. Enfin le début d'une véritable aventure. 

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