Bien que je ne me sois pas regardé depuis bien longtemps.. Laissez moi vous dire, mesdames, messieurs, que l'étalon que je suis, sera toujours à votre service ! Quand il s'agit d'argent. Je n'ai aucun respect pour vous, ni pour cette fichue planète. La seule personne à laquelle j'accorde un minimum d'importance est la mienne et peut être ma chère mère..non, en fait, elle est même pire que vous.

"Oh Satan ! Je vous offre mon fils en offrande"

Furent ses derniers mots. Je ne l'ai pas tué, juste faite internée. Ce qui me coûte une blinde. Je fais donc comme je peux, et surtout au plus simple et agréable, pour trouver de l'argent.
Agréable parce qu'avec mon allure et les poches pleines, laissez moi vous dire que je ne rentre jamais seul. Elles défilent toutes derrière ma porte et ce, sans jamais savoir ce qui les attend vraiment.. [rictus]

Je ne suis pas du genre à pavoiser. Les gens son attirés par ma personne tels des aimants car ce que je leur procure vaut bien plus qu'une nuit avec la plus somptueuse des créatures.

Cela dit, on me décrit généralement comme le ténébreux au coin du comptoir, car le bar est très certainement le seul endroit où vous aurez l'occasion de m'apercevoir. Ne jamais changer les bonnes, voire excellentes, habitudes.

Pour finir, je dirai que j'aime rendre quelques petits services dans le domaine de l'illégal. Peu importe ce que vous désirez, je saurai vous en procurer et si vous ne pouvez pas payer... On saura s'arranger.

Plongé dans la spirale infernale. Le monde qui m'entourait n'était que déchéance. Les gens, eux, n'étaient que les poubelles ambulantes de ce monde sans valeurs, sans honte. Tel une serviette hygiénique usagée que ma tendre dulcinée aurait abandonnée sur la cuvette avant que j'aille délester mes intestins de leur lourd fardeau.. Elle m'adorait. Moi aussi. Et plus je l'aimais plus mes mains se faisaient lourdes sur son corps frêle. Oh qu'elle était belle.

« Tire toi, sale chienne »

Lui murmurais-je tendrement avant qu'elle ne s’évanouisse dans les profondeurs morbides des couloirs poisseux de l'immeuble.

Enfin seul, un dernier raille avant d'y aller, une dernière dose d'amertume..

Je prenais mon attirail et me retrouvais en moins de deux au Jolly Judge. Le patron m'avait à l'oeil mais qu'importe, mon affaire tournait trop bien pour que je laisse tomber à cause de ce tas de merde sur pattes.

« Mon brave Francky, un pinte, je te prie ! »

J'avais un deal avec le Barman, conso gratuites du moment qu'il pouvait piocher dans mon sac aussi facilement que je noyais le bout de mon nez dans ses verres.
Au bout de dix minutes, une somptueuse jeune femme s'approcha de moi, Elle portait une robe rouge particulièrement proche du corps et avait une poitrine de déesse. Elle me parlait mais mes yeux ne pouvaient décrocher de la profondeur de son décolleté.

« On m'a dit que vous seriez le genre d'homme que je cherchais »

Toujours sur ses seins..

« Et que cherchez vous ? »

Elle déposa sa main sous mon menton avant de le relever :

« Un homme, un vrai, qui saura me faire voyager.. »

Je lui souris avant de me lécher les lèvres tout en lui touchant le bout des doigts avec ma langue et lui tendis un petit paquet de farine.

« Je suppose que l'on t'a aussi dit que je n'étais pas gratuit. Cela dit, si tu as le courage de me suivre pour pénétrer dans l'antre de la bête, je pourrai te faire voir monts et merveilles. Ca, c'est de la rigolade à côté. »

Elle s'approcha de moi et m'embrassa. Ca n'était pas du tout aussi bon que ce que j'imaginais.. Mais ma pinte avait eu pour effet de me faire oublier la lassitude de ces moments peu glorieux, concernant les femmes.

Arrivés dans mon appartement, les effluves de la beu remontèrent jusqu'à ses narines. Elle sourit, sachant pertinemment qu'elle ne perdait pas son temps. J'ouvris donc mon tiroir, pris un pochon et fit un petit raille que je tirais seul. La pauvre enfant me regarda perdue :

« Et tu as quoi pour moi ? »

Et se fut en m'étalant nonchalamment sur le canapé, visage fermé, mon regard dans le sien qu'elle compris qu'en plus de la tune, j'appréciais les petites faveurs. Elle hésita cinq minutes et succomba à l'appelle du voyage des sens. Elle embrassait peut être mal mais pour le reste.. Elle savait ce qu'elle voulait. Salope.

C'est ainsi que je saisis dans mon tiroir la petite boite magique. Il y avait des pastilles sur mes sachets ; Rouge, excellent ; Noir, bon mais rude et le Bleu pour tout ce qui ne devrait pas exister en terme d' immondice. Même en manque, je serai incapable de m'évader avec la merde que j'allais lui tendre.

« Bleu, comme tes yeux, ma belle. Tu vas te régaler ! »

Elle me donna sa tune tout en évitant mon regard et resta planter là, devant moi.

« Tu attends quoi pour te tirer ? Je ne suis pas mac alors vire ton gros cul de mon plancher »

Et elle parti humiliée, souillée. J'aime ma vie.

• Narcotique, j'aime aussi la taxidermie.

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